édito

Faut que ça bouge...

Hello,

Par les temps qui courent, même les plus optimistes affichent un sourire crispé. Pas un jour, pas un journal, pas une chronique sans que le refrain de la crise ne vienne enrayer toute tentative de «positive attitude». Ne tournons plus autour du pot: y'en a marre...

Et que dire :
- des conséquences de l'élection du nouveau président des Etats-Unis?
- de l'interventionnisme étatique dans les grandes banques de la planète?
- des résultats calamiteux des bourses mondiales?

Quoi qu'il en soit, nous n'en étalerons pas encore une couche dans etumag et laisserons le soin à d'autres spécialistes de l'analyse de tous ces points. Au-delà de ces perspectives guères réjouissantes, à la limite de la psychose généralisée, la situation actuelle génère également des surprises là où nous nous y attendons le moins. De nombreuses initiatives surgissent pour se simplifier la vie, en y ménageant l'état de ses finances et en remettant au premier plan la débrouillardise, l'échange ou l'inventivité.

Le plus étonnant dans cette histoire réside que nombres de ces nouvelles idées proviennent régulièrement d'initiatives estudiantines. Quoi de plus logique. Habitués au système D depuis des lustres, les étudiants n'ont pas attendu que le Dow Jones passe en dessous de la barre des 8'000 points pour imaginer les solutions les plus originales pour faire face aux aléas du quotidien. Propagées à la vitesse de la lumière à travers les sites internet communautaires, les blogs ou les réseaux sociaux, ces idées trouvent un écho encore plus important en dehors du contexte académique.

Faut que ça bouge, ...maintenant!