26 ans, santé publique

UNE VISION GLOBALE DE LA MÉDECINE

«Mes actions sont marquées par un respect de l'humain et j'espère pouvoir oeuvrer professionnellement dans cette voie-là. Qu'il s'agisse de médecine, de santé publique, de diplomatie ou autre, l'humain reste à mon sens au cœur des actions entreprises.»

Simon Regard ne se contente pas de suivre simultanément deux formations, il a aussi un parcours associatif important: membre de l'agenda 21 de la commune de Chêne-Bourg, du Conseil de la faculté de médecine, de la Commission d'enseignement de la Faculté de médecine et du Groupe cantonal d'intervention des samaritains. Double formation ? Eh oui, Simon suit des études de médecine et a obtenu une dérogation afin de débuter une formation postgrade. «Ce Master d'études avancées en santé publique est l'occasion d'appliquer sur le terrain des notions vues à l'Université, notamment en côtoyant des professionnels de la santé.», explique-t-il. Il quitte cinq semaines par année les cours de médecine pour suivre ceux de santé publique, en compagnie de professionnels de la santé qui sont déjà sur le terrain. Mais afin de ne pas perdre le fil des études, il doit rattraper rapidement les notions manquées.

Avant de débuter ses études de médecine, Simon a suivi deux années de Relations internationales à la Faculté des Sciences économiques. Cette formation l'encourage à avoir une vision multidisciplinaire des études et professions qui leur sont rattachées: «Je milite pour une vision globale des études de médecine parmi les étudiants, afin que ceux-ci puissent se rendre compte qu'ils font déjà partie du système de santé suisse.». Engagé, il a organisé un Forum des Associations genevoises d'Étudiants de la Santé afin de créer des liens interdisciplinaires entre étudiants, médecins, dentistes, infirmiers, en sport, en psychologie ou en biologie.

Selon ce brillant étudiant, quatre éléments pourraient améliorer la vie estudiantine: «Valoriser l'associatif intrauniversitaire», «développer l'esprit de campus», «augmenter l'offre de logements et de bourses» ainsi que «responsabiliser les étudiants».

Mais comment gère-t-il ses études et ses activités associatives? Il répond en donnant deux notions qui lui semblent importantes : «Une bonne organisation du travail» et «l'intégration de la formation, des activités associatives et des travaux réservés aux étudiants». Prenez- en de la graine!